Le logiciel libre et le Québec sont plus libres

On entend parfois dire que, en matière de technologie, il ne se passe rien au Québec. Cette semaine, le jugement de la Cour supérieure qualifiant d’illégal l’octroi d’un contrat sans appel d’offres à Microsoft par la Régie des rentes du Québec (RRQ) est certainement quelque chose qui s’est passé.

On pourrait dire que ce n’est pas de l’ordre de la technologie proprement dit mais de la construction sociale entourant la technologie (quoique cette dimension finit nécessairement par contraindre ou conditionner les développements)  : « L’importance du jugement réside avant tout dans la création d’un précédent qui devrait guider la politique des pouvoirs publics dans l’attribution de futurs contrats, lorsque Microsoft sera mis en concurrence avec d’autres fournisseurs, y compris de logiciels libres. » (Le Monde.Fr)

On peut penser que l’impact de ce jugement, obtenu par Savoir-Faire Linux,  ne se limitera pas à la sphère publique provinciale mais qu’il touchera également l’octroi des contrats dans l’administration municipale, et notamment dans les bibliothèques.

Dans l’éthique des bibliothèques, on fait ce choix de favoriser la distribution de l’information dans un format libre et ouvert afin d’assurer un accès à tous.

Voici une revue de quelques liens tirés des médias qui documente ce qui s’est passé :

En France :

L’Espagne, l’Italie, la Suisse et les États-Unis en ont aussi parlé.

Et pour une couverture plus complète, d’autres liens sont proposés sur le site de FACIL.

L’image Aeropleustic navigation , sous licence creative commons, provient de la galerie de aesop sur Flickr

3 réponses à « Le logiciel libre et le Québec sont plus libres »

  1. Enfin! Il était temps que quelqu’un s’oppose à cette pratique éhontée! Bravo Savoir-Faire Linux!

  2. comme quoi la construction (même la construction sociale qui entoure la techno), est un milieu pourri.

  3. Bonjour,
    Note bien intéressante et analyse plutôt pertinente.
    Affaire à suivre donc …

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